SEGA

dreamcast


Nom: Dreamcast
Année: 1998 (Japon), 1999 (USA & Europe)
Bits: 128
Support: CD ROM
Capacité disque: GD ROM 1Gb
Vitesse lecteur CD: 12x
Processeur central: Hitachi SH-4
Vitesse processeur: 200MHz
Processeurs additionnels: data bus 64 bits, NEC PowerVRSG
Mémoire: 26 Megabytes total, 16Mo RAM, 8Mo mémoire video, 2Mo mémoire son
Polygones affichables: 3 millions polygones/seconde
Son: processeur Yamaha AudioCore RISC 32 bits 64 voix, DSP, fréquence 44,1kHz
Modem: 56k

Malgré plusieurs échecs (Mega-CD, 32X, Saturn) et une santé financière précaire, Sega a lancé ses dernières forces dans sa Dreamcast, la première console 128 bits du marché.

Il est intéressant de signaler que 2 versions de la console furent développées: une par Sega of America sous le nom de code Black Belt et l'autre par Sega of Japan appelée Dural. La principale différence concernait le processeur central (IBM pour Black Belt et Hitachi pour Dural). Le choix se portera finalement sur la machine japonaise.

Renommée Katana, la nouvelle console débarquera finalement au Japon sous le nom Dreamcast le 27 novembre 1998. Le succès est au rendez-vous puisque les 150.000 unités disponibles se vendent comme des petits pains. Idem pour les 132.000 copies du jeu Virtua Fighter 3.

Lancée aux USA fin septembre 1999, elle dépassera le million d'exemplaires après les 3 premiers mois d'exploitation.

Cette console est une petite merveille et n'a pas eu le succès qu'elle méritait. La demande était pourtant très forte... trop ! Sega dû demander d'arrêter les pré-commandes car ils étaient incapable de les satisfaire toutes ! Le manque de communication sera également un facteur important (Sega n'a plus de sous et la publicité pour cette machine s'est limitée au minimum). La sortie de la PS2 fut un coup rude même si la Dreamcast tenait haut la comparaison avec le nouveau bébé de Sony.

A cette époque, la Dreamcast était en effet la meilleure des deux. Elle offrait des jeux d'un meilleur intérêt avec des graphismes tout aussi beaux. Comment en effet ne pas s'extasier devant le magnifique Soul Calibur qui enfoncait largement Tekken.

Bref, la Dreamcast ne manquait pas d'atouts: d'excellents jeux comme Sega a toujours su en faire et, une première, la possibilité de jouer "online", ce qui était alors uniquement réservé au monde du PC. Pour la première fois, un joueur pouvait s'aventurer sur le réseau internet avec sa console. Sega a travaillé sérieusement pour nous offrir un serveur rapide et fluide. Si le premier jeux online (Chu-Chu Rocket) était assez pauvre graphiquement, on est resté "scotché" devant la grande qualité technique et graphique de Phantasy Star Online.

Ses paddles pouvaient paraître gros mais étaient un modèle d'ergonomie, plus que les manettes de la Gamecube à mon avis. Autre particularité intéressante, les cartes mémoires visuelles. Dotées d'un écran, de boutons et d'une croix directionnelle, elles se branchaient dans le paddle. Pendant le jeu, des graphismes s'affichaient sur l'écran mais elles permettaient surtout de jouer à des mini-jeux et de gérer ses sauvegardes sans devoir allumer sa console.

En 2001, on disait Sega au bord du gouffre. On craignait même la disparition ! Afin de survivre, Sega annonçait au mois de mars la fin de la production de la Dreamcast et qu'ils ne développeraient plus de console ! Quelques temps après, on apprenait que Sega devenait éditeur tiers de Nintendo et Sony (ses anciens rivaux) et de Microsoft. Une page historique venait de se tourner.

Fin 2000, plus de 5 millions de Dreamcast furent vendus, un joli score pour une console qui a toujours un certain succès sur la marché de l'occasion.

Quelques accessoires:

Quelques jeux indipensables:





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