SEGA
megadrive
Nom: Megadrive (Japon & Europe), Genesis (USA) Année: 1989 Bits: 16 Support: cartouches Processeur central: Motorola 68000 et Z80 Vitesse processeur: 7,67MHz (68000) et 3,58MHz (Z80) Résolution: 320x224 Mémoire: 64k mémoire video Palette: 512 couleurs Couleurs affichables simultanément: 16 par plan (soit 64) Sprites affichables: 80 sprites de 32x32 Son: processeur Yamaha YM2612, 6 voix FM, 1 voix PCM + 3 voix PSG |
Première console 16-bits disponible sur le marché, la Megadrive de Sega a connu un succès énorme en Europe et aux USA.
Avec son look futuriste, elle s'adressait à un public plus adulte avec beaucoup de jeux de baston, de sports et de vitesse. La console sera véritablement lancée avec l'arrivée de Sonic le hérisson. Jusqu'alors, Sega n'avait jamais su se trouver une mascotte assez charismatique, Alex Kidd, Wonderboy et autres Shinobi n'étants pas assez universels. Et puis, il y a eu cette campagne de pub mémorable, "Sega, c'est plus fort que toi". C'était la grande époque du fameux duel face à la Super Famicom. Si au Japon Nintendo conservait son écrasante domination (90% du marché), la lutte fut nettement plus serrée ailleurs. A la fin de l'année 1992, Sega était numéro un sur le marché américain et européen. Nintendo dû mettre les bouchées doubles pour refaire son retard. Finalement, s'il s'est vendu deux fois plus de Super Famicom que de Megadrive, c'est grâce au marché Japonais car Sega s'est imposé en Amérique du Sud et en Angleterre, premier marché européen. Si la Super Nintendo était techniquement plus puissante, il faut avouer que les jeux Megadrive proposait d'avantage de jeux intéressants. Enormément de conversions de bornes d'arcade (Street Fighter II, Mortal Kombat, Street of Rage, Golden Axe, Space Harrier, Monaco GP,...) et une réalisation d'ensemble supérieure. Sega réussira également de jolis coups en signant des éditeurs qui étaient jusqu'alors exclusifs à Nintendo (Konami, Capcom). A l'instar de Nintendo, Sega a également réussi à faire entrer de la vraie 3D polygones dans sa machine grâce à un processeur inclu dans la cartouche de certains jeux. Le SVP (Sega Virtua Processor) permettait l'affichage 9.000 polygones à la seconde et le jeu le plus célèbre utilisant cette technique fut le fabuleux Virtua Racing, magnifiquement adapté de la borne d'arcade. La Megadrive sera remplacée en 1994 par la Megadrive II mais il s'agissait juste d'un relookage en une machine plus petite (comme Sony l'a également fait avec sa Playstation). En 1997, Sega a confié à Majesco la construction des dernières Megadrive. Majesco a donc sorti des Genesis 3, un très beau relookage mais la machine n'était plus compatible avec le Mega-CD et le 32X. |
Quelques accessoires:
Mega Adaptater
Gun Menacer
Quelques jeux indipensables:
Sonic 1,2,3 (plate-forme)
Sonic & Knuckles (plate-forme)
Sonic 3D Blast (plate-forme)
Earthworm Jim 1 & 2 (plate-forme)
Aladdin (plate-forme)
Le Roi Lion (plate-forme)
Ristar (plate-forme)
Sparkster (plate-forme)
Landstalker (RPG)
Phantasy Star 3 & 4 (RPG)
Ecco the Dolphin 2 (aventure)
Outrun (course)
Ayrton Senna's Super Monaco GP 2 (course F1)
Virtua Racing (course F1)
Street Fighter II (baston)
Street of Rage 2 (beat'em up)
Golden Axe 2 (beat 'em up)
Thunder Force 4 (shoot'em up)
Castlevania Bloodlines (plate-forme/shoot)
Gunstar Heroes (plate-forme/shoot)
Shinobi III (plate-forme/shoot)
Toe Jam & Earl 1 & 2 (plate-forme)
Mega Bomberman (stratégie)